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Titre : Sous pression
Auteur : Soulsphere (Participant 8)
Pour : Rimz (Participant 7)
Fandom : Kekkaishi
Persos/Couple : Kaguro, Haizen, Sekia, Sanan, Haroku
Rating : PG
Disclaimer : Yellow Tanabe
Prompt : Kekkaishi : Kaguro et le groupe de yokaï (Haizen, Sekia, Sanan, Haroku) qui traversent la ville, avant ou après s'être rendus au lycée de Yoshimori et Tokine, et leurs réactions au contact du monde des humains (j'aimerais bien qu'ils essayent d'acheter des sodas dans un de ces distributeurs qui refusent tes pièces de monnaie pour des raisons obscures). Une fic crack, donc, si possible, avec un Kaguro s'efforçant de paraître blasé.
Notes : C'est probablement tellement tellement loin du canon que c'en est honteux. Avertissements pour l'OOC et le crack.
C'était le Mal. Pas le mal, le tout petit mal de rien, non, c'était le Mal, avec un grand M pour l'occasion, tellement c'était irritant. Les quatre autres thons s'émerveillaient de tout et de rien, surtout de rien, comme des gosses. Non, pire que des gosses. Enfin, Kaguro aurait difficilement pu le savoir et il s'en foutait assez, en fait, n'étant ni un gosse lui-même, ni même un humain.
"Arrêtez ça", siffla-t-il entre ses dents serrées, tirant Sekia par la manche avant qu'il ne saute à pieds joints dans une flaque d'eau.
Sa mâchoire lui faisait déjà mal: ça faisait un bon tas de fois déjà qu'il devait répéter ces deux mots là, cet ordre que de toute évidence, les quatre crétins ne comprenaient pas. Ils semblaient être poussés à commettre tous les actes les plus stupides auxquels ils pouvaient penser: se coller le nez dans les vitrines et lâcher des oooh! impressionnés, causer avec ou fixer avec insistance des arbres, des bancs et des poubelles et poser à peu près deux cent milliards cinq cent millions trois cent quatre-vingt dix-huit mille questions.
Seul Sanan semblait faire des efforts réels pour ne pas avoir l'air d'un taré profond, même s'il se crispait complètement de temps en temps, avec l'expression au visage de quelqu'un qui devait violemment se dominer pour ne pas courir et aller examiner un machin ou un autre. Au moins, Kaguro lui était reconnaissant d'avoir pigé un peu ce qui l'entourait et surtout, de répondre avec patience aux questions des autres: les posées super rapidement par Sekia, celles hésitantes de Haizen et celles qu'il pouvait deviner dans ce que Haroku lui pointait discrètement.
"Vous ne pouvez pas être sérieux un peu!?", leur intima Kaguro avec humeur. "On a du boulot! On n'est pas des touristes!
- Mais-", commença Sekia.
"Chut", l'avertit Haizen. "Je, euh, je crois qu'il a raison", fit-il remarquer en regardant autour d'eux, réalisant enfin que les passants les regardaient avec des expressions qui variaient entre l'incrédulité et la peur.
Après cette remarque que Kaguro trouva absolument fantastique parce qu'elle devint le point de départ d'un moment de paix, il savoura enfin un silence relatif à la tête du petit groupe. Il se laissa aller à presque se détendre après quelques minutes, réalisant que ça faisait bien trois cent et quelques secondes que personne ne lui vrillait les oreilles de questions et d'exclamations enthousiastes. Il baissa sa garde, pas beaucoup, mais juste assez pour tressaillir violemment quand on le tira de sa quiétude.
"C'est quoi ce truc? C'est quoi, c'est quoi, c'est quoi?", demandait Sekia en sautillant avec une frénésie extrême autour d'un distributeur qu'il pointait du doigt.
Kaguro ouvrit la bouche pour lui dire de se la fermer, mais Sanan, plus généreux, expliqua d'un ton docte:
"C'est un distributeur de boissons. Tu insères des pièces dans cette petite fente là et après avoir fait ta sélection, tu reçois en échange un récipient métallique rempli de liquide.
- Oooh!", s'exclama Sekia, de toute évidence passionné par le concept.
Il y eut un long moment de silence. Un long moment d'un silence cruel et quatre paires d'yeux fixèrent avec insistance Kaguro, la demande tellement facile à comprendre qu'il roula des yeux, restant les poings bien fixés au fond de ses poches.
"Z'êtes malades, on n'a pas que ça à faire", grogna-t-il en détournant la tête. "Vous ne pouvez même pas avoir soif, dans ces peaux-là...", ajouta-t-il à demi-voix, mais ça ne chassa pas les regards pleins d'espoir.
Même que peu importe où il regardait, étant soudain devenu le point central d'une étoile où chaque pointe lui faisait des petits yeux larmoyant, il ne voyait que des expressions suppliantes. Kaguro décida qu'il allait possiblement les tuer, avant même qu'ils ne se rendent au domaine Karasumori. Il retira quelques pièces de monnaie de ses poches et quatre mains y pigèrent rapidement la somme nécessaire à l'achat d'une des cannettes.
"Qu'est-ce que vous prenez?
- Je... je sais pas. Là, le truc, euh, le truc orange à l'air bien.
- Non non! Essaie plutôt ça, c'est d'une drôle de couleur!
- ...", ajouta Haroku.
Haizen se risqua le premier à insérer ses pièces et attendit patiemment. Pendant au moins deux bonnes minutes.
"Ça ne... ça ne marche pas", constata-t-il.
Ils continuèrent de fixer le distributeur et Sanan se pencha en avant pour l'inspecter. Il appuya sur le bouton correspondant à ce que l'autre youkai avait dit vouloir et après une suite de bruits mécaniques et métalliques, la cannette tomba et il pencha un peu plus pour la récupérer et la tendre à Haizen.
Ayant compris le principe, ils achetèrent chacun leur tour leur boisson. Haroku s'approcha le dernier de la machine et glissa ses pièces dans la fente, appuya sur un des boutons et attendit. Il cligna des yeux et appuya encore sur le bouton, un peu plus fort, pour être bien certain de se faire entendre par le distributeur, mais le distributeur continua de rester immobile sans esquisser le moindre signe de vouloir lui rendre son dû.
Paniqué, il lança un regard interrogateur vers Sanan, qui fronça les sourcils. Il essaya d'appuyer encore sur le bouton, mais rien à faire. Kaguro, le plus nonchalamment du monde, s'approcha à son tour et donna un bon coup de pied au distributeur. Apparemment, il comprenait ce langage parce qu'il libéra aussitôt la cannette voulue.
"Grouillez-vous", gronda Kaguro. "On a autre chose à faire."
Les quatre autres restèrent près du distributeur et examinèrent leur prise sous tous ses angles, essayant de comprendre comment en extraire le contenu. Sekia mordit la cannette; Kaguro cligna des yeux, rageant intérieurement. Celui-là, il n'était vraiment pas très habité au grenier. Sur lui dans un geste trop rapide pour l'oeil, même pour ceux pratiqués des autres youkai, il lui prit le soda et l'ouvrit pour lui.
"Comme ça", siffla-t-il, prenant d'abord une gorgée pour leur faire la démonstration avant de redonner la canette à Sekia. "C'est comme ça qu'on fait ça."
Les autres échangèrent des regards où un certain soulagement était visible pendant que Sekia buvait d'un long trait son soda, donnant des envies à Kaguro de lui mettre son poing au visage quand il remarqua qu'un long filet de liquide lui dégoulinait sur le menton. Sanan jeta un coup d'oeil aux inscriptions sur sa canette et entreprit de la secouer énergiquement.
"Qu'est-ce que... qu'est-ce que tu fais?", demanda Haizen, curieux, exprimant du coup la question muette dans les yeux de Haroku.
"C'est écrit bien agiter sur la mienne."
Il l'ouvrit ensuite, prenant une longue gorgée et grimaçant, ses lèvres bougeant sans voix pour murmurer trop sucré. Les deux autres échangèrent un regard et d'un commun accord, secouèrent à leur tour énergiquement leurs cannettes. Kaguro écarquilla les yeux en réalisant un peu tard la catastrophe en devenir. Il leva une main pour les arrêter, mais pas assez vite.
"Non, ne-"
Avec un pschhht! sonore deux cannettes répandirent un peu partout leur contenu sous pression. Trempé, Kaguro resta à regarder le bout de ses pieds pendant un moment. Il allait les tuer. Là, sur le champ, il allait les tuer deux ou trois fois chacun, jusqu'à temps qu'il soit un peu calmé.
"Hm", fit remarquer Sanan après un moment. "Je crois que cette inscription n'était valable que pour ma sélection.
- Oops", offrit Haizen pour toute excuse comme Sekia hurlait de rire.
Haroku se contenta d'agiter légèrement sa canette et constatant qu'elle était maintenant vide, il lança vers Kaguro un regard suppliant pour avoir d'autres pièces et réessayer l'expérience avec une nouvelle sélection au distributeur. Kaguro résista très très fort à l'envie de laisser tomber son visage dans ses mains et ce n'est qu'au prix d'un très très grand effort qu'il parvint à ne pas laisser échapper une petite plainte de bête blessée.
Auteur : Soulsphere (Participant 8)
Pour : Rimz (Participant 7)
Fandom : Kekkaishi
Persos/Couple : Kaguro, Haizen, Sekia, Sanan, Haroku
Rating : PG
Disclaimer : Yellow Tanabe
Prompt : Kekkaishi : Kaguro et le groupe de yokaï (Haizen, Sekia, Sanan, Haroku) qui traversent la ville, avant ou après s'être rendus au lycée de Yoshimori et Tokine, et leurs réactions au contact du monde des humains (j'aimerais bien qu'ils essayent d'acheter des sodas dans un de ces distributeurs qui refusent tes pièces de monnaie pour des raisons obscures). Une fic crack, donc, si possible, avec un Kaguro s'efforçant de paraître blasé.
Notes : C'est probablement tellement tellement loin du canon que c'en est honteux. Avertissements pour l'OOC et le crack.
C'était le Mal. Pas le mal, le tout petit mal de rien, non, c'était le Mal, avec un grand M pour l'occasion, tellement c'était irritant. Les quatre autres thons s'émerveillaient de tout et de rien, surtout de rien, comme des gosses. Non, pire que des gosses. Enfin, Kaguro aurait difficilement pu le savoir et il s'en foutait assez, en fait, n'étant ni un gosse lui-même, ni même un humain.
"Arrêtez ça", siffla-t-il entre ses dents serrées, tirant Sekia par la manche avant qu'il ne saute à pieds joints dans une flaque d'eau.
Sa mâchoire lui faisait déjà mal: ça faisait un bon tas de fois déjà qu'il devait répéter ces deux mots là, cet ordre que de toute évidence, les quatre crétins ne comprenaient pas. Ils semblaient être poussés à commettre tous les actes les plus stupides auxquels ils pouvaient penser: se coller le nez dans les vitrines et lâcher des oooh! impressionnés, causer avec ou fixer avec insistance des arbres, des bancs et des poubelles et poser à peu près deux cent milliards cinq cent millions trois cent quatre-vingt dix-huit mille questions.
Seul Sanan semblait faire des efforts réels pour ne pas avoir l'air d'un taré profond, même s'il se crispait complètement de temps en temps, avec l'expression au visage de quelqu'un qui devait violemment se dominer pour ne pas courir et aller examiner un machin ou un autre. Au moins, Kaguro lui était reconnaissant d'avoir pigé un peu ce qui l'entourait et surtout, de répondre avec patience aux questions des autres: les posées super rapidement par Sekia, celles hésitantes de Haizen et celles qu'il pouvait deviner dans ce que Haroku lui pointait discrètement.
"Vous ne pouvez pas être sérieux un peu!?", leur intima Kaguro avec humeur. "On a du boulot! On n'est pas des touristes!
- Mais-", commença Sekia.
"Chut", l'avertit Haizen. "Je, euh, je crois qu'il a raison", fit-il remarquer en regardant autour d'eux, réalisant enfin que les passants les regardaient avec des expressions qui variaient entre l'incrédulité et la peur.
Après cette remarque que Kaguro trouva absolument fantastique parce qu'elle devint le point de départ d'un moment de paix, il savoura enfin un silence relatif à la tête du petit groupe. Il se laissa aller à presque se détendre après quelques minutes, réalisant que ça faisait bien trois cent et quelques secondes que personne ne lui vrillait les oreilles de questions et d'exclamations enthousiastes. Il baissa sa garde, pas beaucoup, mais juste assez pour tressaillir violemment quand on le tira de sa quiétude.
"C'est quoi ce truc? C'est quoi, c'est quoi, c'est quoi?", demandait Sekia en sautillant avec une frénésie extrême autour d'un distributeur qu'il pointait du doigt.
Kaguro ouvrit la bouche pour lui dire de se la fermer, mais Sanan, plus généreux, expliqua d'un ton docte:
"C'est un distributeur de boissons. Tu insères des pièces dans cette petite fente là et après avoir fait ta sélection, tu reçois en échange un récipient métallique rempli de liquide.
- Oooh!", s'exclama Sekia, de toute évidence passionné par le concept.
Il y eut un long moment de silence. Un long moment d'un silence cruel et quatre paires d'yeux fixèrent avec insistance Kaguro, la demande tellement facile à comprendre qu'il roula des yeux, restant les poings bien fixés au fond de ses poches.
"Z'êtes malades, on n'a pas que ça à faire", grogna-t-il en détournant la tête. "Vous ne pouvez même pas avoir soif, dans ces peaux-là...", ajouta-t-il à demi-voix, mais ça ne chassa pas les regards pleins d'espoir.
Même que peu importe où il regardait, étant soudain devenu le point central d'une étoile où chaque pointe lui faisait des petits yeux larmoyant, il ne voyait que des expressions suppliantes. Kaguro décida qu'il allait possiblement les tuer, avant même qu'ils ne se rendent au domaine Karasumori. Il retira quelques pièces de monnaie de ses poches et quatre mains y pigèrent rapidement la somme nécessaire à l'achat d'une des cannettes.
"Qu'est-ce que vous prenez?
- Je... je sais pas. Là, le truc, euh, le truc orange à l'air bien.
- Non non! Essaie plutôt ça, c'est d'une drôle de couleur!
- ...", ajouta Haroku.
Haizen se risqua le premier à insérer ses pièces et attendit patiemment. Pendant au moins deux bonnes minutes.
"Ça ne... ça ne marche pas", constata-t-il.
Ils continuèrent de fixer le distributeur et Sanan se pencha en avant pour l'inspecter. Il appuya sur le bouton correspondant à ce que l'autre youkai avait dit vouloir et après une suite de bruits mécaniques et métalliques, la cannette tomba et il pencha un peu plus pour la récupérer et la tendre à Haizen.
Ayant compris le principe, ils achetèrent chacun leur tour leur boisson. Haroku s'approcha le dernier de la machine et glissa ses pièces dans la fente, appuya sur un des boutons et attendit. Il cligna des yeux et appuya encore sur le bouton, un peu plus fort, pour être bien certain de se faire entendre par le distributeur, mais le distributeur continua de rester immobile sans esquisser le moindre signe de vouloir lui rendre son dû.
Paniqué, il lança un regard interrogateur vers Sanan, qui fronça les sourcils. Il essaya d'appuyer encore sur le bouton, mais rien à faire. Kaguro, le plus nonchalamment du monde, s'approcha à son tour et donna un bon coup de pied au distributeur. Apparemment, il comprenait ce langage parce qu'il libéra aussitôt la cannette voulue.
"Grouillez-vous", gronda Kaguro. "On a autre chose à faire."
Les quatre autres restèrent près du distributeur et examinèrent leur prise sous tous ses angles, essayant de comprendre comment en extraire le contenu. Sekia mordit la cannette; Kaguro cligna des yeux, rageant intérieurement. Celui-là, il n'était vraiment pas très habité au grenier. Sur lui dans un geste trop rapide pour l'oeil, même pour ceux pratiqués des autres youkai, il lui prit le soda et l'ouvrit pour lui.
"Comme ça", siffla-t-il, prenant d'abord une gorgée pour leur faire la démonstration avant de redonner la canette à Sekia. "C'est comme ça qu'on fait ça."
Les autres échangèrent des regards où un certain soulagement était visible pendant que Sekia buvait d'un long trait son soda, donnant des envies à Kaguro de lui mettre son poing au visage quand il remarqua qu'un long filet de liquide lui dégoulinait sur le menton. Sanan jeta un coup d'oeil aux inscriptions sur sa canette et entreprit de la secouer énergiquement.
"Qu'est-ce que... qu'est-ce que tu fais?", demanda Haizen, curieux, exprimant du coup la question muette dans les yeux de Haroku.
"C'est écrit bien agiter sur la mienne."
Il l'ouvrit ensuite, prenant une longue gorgée et grimaçant, ses lèvres bougeant sans voix pour murmurer trop sucré. Les deux autres échangèrent un regard et d'un commun accord, secouèrent à leur tour énergiquement leurs cannettes. Kaguro écarquilla les yeux en réalisant un peu tard la catastrophe en devenir. Il leva une main pour les arrêter, mais pas assez vite.
"Non, ne-"
Avec un pschhht! sonore deux cannettes répandirent un peu partout leur contenu sous pression. Trempé, Kaguro resta à regarder le bout de ses pieds pendant un moment. Il allait les tuer. Là, sur le champ, il allait les tuer deux ou trois fois chacun, jusqu'à temps qu'il soit un peu calmé.
"Hm", fit remarquer Sanan après un moment. "Je crois que cette inscription n'était valable que pour ma sélection.
- Oops", offrit Haizen pour toute excuse comme Sekia hurlait de rire.
Haroku se contenta d'agiter légèrement sa canette et constatant qu'elle était maintenant vide, il lança vers Kaguro un regard suppliant pour avoir d'autres pièces et réessayer l'expérience avec une nouvelle sélection au distributeur. Kaguro résista très très fort à l'envie de laisser tomber son visage dans ses mains et ce n'est qu'au prix d'un très très grand effort qu'il parvint à ne pas laisser échapper une petite plainte de bête blessée.