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obscur_echangeTitre : Son arc-en-ciel
Auteur : Azeri (Participant 16)
Pour : Bestiole (Participant 9)
Fandom : Kusatta Kyoshi no Houteishiki
Couple : Masami/Masayoshi, Masami/Tooru, Masayoshi/Atsushi
Rating : PG-13
Disclaimer : la joyeuse bande ne m'appartient pas le moins du monde ^^ Toute la joyeuse compagnie est à génialissime Maitre Kodaka, qui a drôlement de chance d'avoir tout plein de persos aussi géniaux rien que pour elle ^^
Prompt : En fait, j'aimerai "voir" du Masami/Masayoshi. Pas forcement quelque chose qui aboutit. Ca peut être après la fin de la série où l'un des deux se souvient à cause d'un geste de l'autre, ou je-ne-sais-quoi, ça peut être pendant la série, mais voilà quoi ^^ Et si ça se passe après la série est-ce que Atsushi pourrait garder sa seme-attitude ?
Notes : Encore pardon pour le retaaaaaaard! *s'incline plus bas que terre* J'espère que ça convient à ce que tu voulais!
Ils s'étaient réfugié chez Maa-chan et Tohru, parce que la maison était proche, et qu'il était "hors de question qu'ils retournent chez eux dans cet état, ils attraperaient la mort, soyez raisonnables, allons".
Ils avaient commencé à inonder le hall, vêtements dégoulinants de pluie, jusqu'à ce que Maa-chan demande de son sourire poli-crispé s'ils voulaient bien aller se changer, expliquant qu'il ne fallait pas s'inquiéter, Masayoshi avait laissé quelques habits de rechange sur place. Tohru, poussé par sa tendre moitié, alla fouiller ses placards à la recherche d'habits un peu petits qui pourraient aller à Atsushi, accompagné tout du long par un Maa-chan lui retirant sans pitié chaque épaisseur de pull et chaussettes trempées, afin de fourrer le tout dans une corbeille en plastique.
L'un dans l'autre, Atsushi était content qu'ils se soient fait surprendre par l'orage.
Surtout maintenant que leurs hôtes avaient disparu et que lui et son sensei adoré avaient pour mission de se débarrasser des couches de textile les enveloppant.
Il se retourna vers son partenaire avec un sourire séducteur, s'apprêtant à lui demander s'il voulait de l'aide pour défaire sa chemise...
...mais les mots s'étranglèrent dans sa gorge. Sensei avait fichu le camp.
Flûte de zut, on ne pouvait vraiment jamais dormir sur ses lauriers, avec Masayoshi.
Il suivit les éclats de voix jusqu'à la salle de bains, pour trouver Tohru torse nu, retenant à grand peine une larme. Le nounours national était occupé à tambouriner à la porte de la salle d'eau, réclamant qu'on lui rende son mari, et que si Masami devait sécher les cheveux de quelqu'un, c'était d'abord de son mari qu'il devait s'occuper.
Un 'Prrrrt' monumental lui répondit; Tohru abandonna la lutte et s'effondra par terre.
Par charité et parce qu'il avait sous-estimé la masse que pouvait représenter Tohru, Atsushi l'aida à se relever et à ramper jusqu'à la chambre qu'il partageait avec Maa-chan. Il ne l'abandonna que lorsque l'homme commença à étreindre la peluche d'un petit lapin blanc en lui jurant son amour.
Ca commençait à devenir très légèrement embarrassant.
Il allait redescendre à la cuisine, quand un détail accrocha son regard.
La porte de la salle de bains. Entrouverte.
Atsushi résista deux dixièmes de seconde avant d'aller jeter un oeil.
Il dut se décaler pour parvenir à voir ce qui l'intéressait.
Masayoshi, ses hanches étroites ceintes d'une ceinture bleu nuit, une autre sur les épaules, assis sur un petit tabouret de bois. Des restes de gouttes de pluie glissaient parmi ses cheveux, mèches plus blondes que le soleil; l'eau gouttait dans son dos, le long de son torse, roulait sur ses pectoraux, abandonnant sur la peau des traces scintillantes, des perles de lumière.
A l'instant où Atsushi se décida à ouvrir la porte pour aller cueillir du bout de la langue chaque goutte de pluie, un autre corps entra dans son champ de vision.
La peau plus pâle de Maa-chan, plus douce, sans doute, couverte ça et là d'un duvet doré. Le corps fin et nu de son amour d'enfance. Atsushi se mordit la lèvre; finalement, il décida de ne pas entrer. De ne pas partir non plus. Juste profiter de cette scène rare comme un trésor.
Masami se plaça derrière son frère, leurs corps semblables mais différents, tout en angles ou en rondeurs rassurantes. Couleurs d'or et de nacre.
On apercevait dans le miroir son expression, douceur infinie, amour fraternel dans les yeux bleus de ciel. Ses mains se levèrent pour attraper la serviette entourant les épaules de Masayoshi, lui en enveloppèrent doucement la tête et se mirent à masser délicatement.
Masayoshi eut un soupir lourd, inclina la tête en arrière, se laissa aller à ce contact. Tout son corps sembla se relâcher.
-S'il te plait. Comme quand on était ados.
Dans le miroir, quelque chose voila les yeux de Masami. Il les referma.
Il entoura les cheveux de son frère dans la serviette, et se pencha en avant pour déposer un baiser sur la nuque offerte. Sous ses lèvres, un frisson parcourut la peau.
Atsushi eut soudain l'impression d'observer quelque chose qu'il ne devait pas voir.
Faisant le moins de bruit possible, il s'écarta de la porte, retourna au salon, déposa ses habits humides de pluie avec les autres, dans la corbeille en plastique.
Il remercia Tohru d'un signe de tête, quand il lui tendit un pull d'un rouge criard et un vieux pantalon de jogging.
Il n'avoua rien quand les deux frères vinrent les rejoindre. Il se contenta de se diriger d'un air résolu vers son compagnon, l'attraper par le cou avec un mélange de fermeté et de douceur.
Il y a sur ses lèvres un parfum de pluie et de soleil.
Leur baiser a goût d'arc-en-ciel.
Auteur : Azeri (Participant 16)
Pour : Bestiole (Participant 9)
Fandom : Kusatta Kyoshi no Houteishiki
Couple : Masami/Masayoshi, Masami/Tooru, Masayoshi/Atsushi
Rating : PG-13
Disclaimer : la joyeuse bande ne m'appartient pas le moins du monde ^^ Toute la joyeuse compagnie est à génialissime Maitre Kodaka, qui a drôlement de chance d'avoir tout plein de persos aussi géniaux rien que pour elle ^^
Prompt : En fait, j'aimerai "voir" du Masami/Masayoshi. Pas forcement quelque chose qui aboutit. Ca peut être après la fin de la série où l'un des deux se souvient à cause d'un geste de l'autre, ou je-ne-sais-quoi, ça peut être pendant la série, mais voilà quoi ^^ Et si ça se passe après la série est-ce que Atsushi pourrait garder sa seme-attitude ?
Notes : Encore pardon pour le retaaaaaaard! *s'incline plus bas que terre* J'espère que ça convient à ce que tu voulais!
Ils s'étaient réfugié chez Maa-chan et Tohru, parce que la maison était proche, et qu'il était "hors de question qu'ils retournent chez eux dans cet état, ils attraperaient la mort, soyez raisonnables, allons".
Ils avaient commencé à inonder le hall, vêtements dégoulinants de pluie, jusqu'à ce que Maa-chan demande de son sourire poli-crispé s'ils voulaient bien aller se changer, expliquant qu'il ne fallait pas s'inquiéter, Masayoshi avait laissé quelques habits de rechange sur place. Tohru, poussé par sa tendre moitié, alla fouiller ses placards à la recherche d'habits un peu petits qui pourraient aller à Atsushi, accompagné tout du long par un Maa-chan lui retirant sans pitié chaque épaisseur de pull et chaussettes trempées, afin de fourrer le tout dans une corbeille en plastique.
L'un dans l'autre, Atsushi était content qu'ils se soient fait surprendre par l'orage.
Surtout maintenant que leurs hôtes avaient disparu et que lui et son sensei adoré avaient pour mission de se débarrasser des couches de textile les enveloppant.
Il se retourna vers son partenaire avec un sourire séducteur, s'apprêtant à lui demander s'il voulait de l'aide pour défaire sa chemise...
...mais les mots s'étranglèrent dans sa gorge. Sensei avait fichu le camp.
Flûte de zut, on ne pouvait vraiment jamais dormir sur ses lauriers, avec Masayoshi.
Il suivit les éclats de voix jusqu'à la salle de bains, pour trouver Tohru torse nu, retenant à grand peine une larme. Le nounours national était occupé à tambouriner à la porte de la salle d'eau, réclamant qu'on lui rende son mari, et que si Masami devait sécher les cheveux de quelqu'un, c'était d'abord de son mari qu'il devait s'occuper.
Un 'Prrrrt' monumental lui répondit; Tohru abandonna la lutte et s'effondra par terre.
Par charité et parce qu'il avait sous-estimé la masse que pouvait représenter Tohru, Atsushi l'aida à se relever et à ramper jusqu'à la chambre qu'il partageait avec Maa-chan. Il ne l'abandonna que lorsque l'homme commença à étreindre la peluche d'un petit lapin blanc en lui jurant son amour.
Ca commençait à devenir très légèrement embarrassant.
Il allait redescendre à la cuisine, quand un détail accrocha son regard.
La porte de la salle de bains. Entrouverte.
Atsushi résista deux dixièmes de seconde avant d'aller jeter un oeil.
Il dut se décaler pour parvenir à voir ce qui l'intéressait.
Masayoshi, ses hanches étroites ceintes d'une ceinture bleu nuit, une autre sur les épaules, assis sur un petit tabouret de bois. Des restes de gouttes de pluie glissaient parmi ses cheveux, mèches plus blondes que le soleil; l'eau gouttait dans son dos, le long de son torse, roulait sur ses pectoraux, abandonnant sur la peau des traces scintillantes, des perles de lumière.
A l'instant où Atsushi se décida à ouvrir la porte pour aller cueillir du bout de la langue chaque goutte de pluie, un autre corps entra dans son champ de vision.
La peau plus pâle de Maa-chan, plus douce, sans doute, couverte ça et là d'un duvet doré. Le corps fin et nu de son amour d'enfance. Atsushi se mordit la lèvre; finalement, il décida de ne pas entrer. De ne pas partir non plus. Juste profiter de cette scène rare comme un trésor.
Masami se plaça derrière son frère, leurs corps semblables mais différents, tout en angles ou en rondeurs rassurantes. Couleurs d'or et de nacre.
On apercevait dans le miroir son expression, douceur infinie, amour fraternel dans les yeux bleus de ciel. Ses mains se levèrent pour attraper la serviette entourant les épaules de Masayoshi, lui en enveloppèrent doucement la tête et se mirent à masser délicatement.
Masayoshi eut un soupir lourd, inclina la tête en arrière, se laissa aller à ce contact. Tout son corps sembla se relâcher.
-S'il te plait. Comme quand on était ados.
Dans le miroir, quelque chose voila les yeux de Masami. Il les referma.
Il entoura les cheveux de son frère dans la serviette, et se pencha en avant pour déposer un baiser sur la nuque offerte. Sous ses lèvres, un frisson parcourut la peau.
Atsushi eut soudain l'impression d'observer quelque chose qu'il ne devait pas voir.
Faisant le moins de bruit possible, il s'écarta de la porte, retourna au salon, déposa ses habits humides de pluie avec les autres, dans la corbeille en plastique.
Il remercia Tohru d'un signe de tête, quand il lui tendit un pull d'un rouge criard et un vieux pantalon de jogging.
Il n'avoua rien quand les deux frères vinrent les rejoindre. Il se contenta de se diriger d'un air résolu vers son compagnon, l'attraper par le cou avec un mélange de fermeté et de douceur.
Il y a sur ses lèvres un parfum de pluie et de soleil.
Leur baiser a goût d'arc-en-ciel.
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