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Titre : Le pianiste qui rendait le grincheux heureux - et inversement
Auteur : Élément Déclencheur (Participant.e 12)
Pour : Poisson d'avril (Participant.e 9)
Fandom : Le chat qui rendait l’homme heureux - et inversement
Persos/Couple : Kanda/Hibino
Rating : T
Disclaimer : Le manga est dessiné et écrit par Umi Sakurai et publié en France chez Soleil
Prompt : – Kanda/Hibino + les chats. J’aime beaucoup cette image d’Hibino comme un individu solitaire et plutôt renfermé sur lui, qui a toujours vécu seul avant l’arrivée de sa petite Marine, et imaginer progressivement Kanda s’inviter dans sa vie jusqu’à ce qu’ils forment une parfaite image d’un vieux couple avec leurs habitudes, et Hibino qui s’aperçoit du jour au lendemain à quel point il s’est habitué à avoir Kanda dans sa vie, sa maison, qu’ils s’occupent de leurs chats comme une famille. Cette pensée l’irrite au plus haut point ! Et pourtant, il ne voudrait changer sa vie pour rien au monde. Grosso modo, vieil homme grincheux s’adoucit et forme une heureuse famille avec son ancien rival et leurs chats.
Notes : J’espère que l’amour des chats sera bien retranscrit dans cette fic XD


Naturellement, il pourrait bouger. Il était tout à fait capable de se lever du canapé. Il n’était heureusement pas encore à un âge où cela devenait pénible - d’ailleurs ce serait quelque peu compliqué avec sa carrière de pianiste.
Mais comment pourrait-il envisager de se lever alors que Marine s’était lovée sur ses cuisses pour faire la sieste ? Hein ? Comment ??
Ce qui était gênant, c’était qu’ils avaient de la compagnie, et Kanade Hibino était des plus embarrassé de se retrouver dans cette posture vulnérable, le plus immobile possible - de peur de réveiller l’adorable chatte qui réchauffait agréablement son ventre - en face de son ennemi de toujours, Fuyuki Kanda, qui quant à lui souriait béatement depuis le fauteuil d’en face.
“Elle est très confiante”, déclara-t-il. “Tu as beaucoup de chance. Mon petit Fukumaru n’arrive jamais à se détendre quand il y a des invités, mais on dirait que Marine se sent protégée par son maître.”
• Évidemment, rétorqua Hibino en saisissant la perche tendue. Ma mignonne petite Marine sait qu’elle est en sécurité avec moi.
Il n’avait pas oublié la peur qu’il avait eu, après l’avoir quitté et confiée à Kanda, que celle-ci ne le reconnaisse pas, ou pire, lui préfère Kanda. Bien sûr ça n’avait pas été le cas, et il se sentait stupide d’avoir eu la moindre crainte, maintenant qu’elle était là à roupiller sur lui comme pour l’empêcher de partir à nouveau.
Il posa délicatement la main sur sa petite tête, qui avait la taille parfaite pour couvrir sa paume, et il la caressa lentement entre les oreilles avec beaucoup de tendresse.
C’était un concours de circonstances assez étonnant : qui aurait cru, tout d’abord, qu’il se serait retrouvé avec un chat ? Personne, et surtout pas lui.
Marine était un petit miracle tombé du ciel. C’était un peu comme ces couples dont la femme finissait par tomber enceinte par surprise et finalement, l’arrivée du bébé devient un joyeux événement.
Hibino haïssait les bébés. Mais il aimait Marine comme un parent aimait son enfant, il n’avait aucun doute là-dessus.
Le second coup du destin avait été ses retrouvailles inattendues avec Kanda et leur lien totalement inattendu à cause de leur félin respectif. Dès lors que Kanda avait su qu’il avait adopté une minette, il s’était incrusté dans sa vie et devant tant d’enthousiasme, de la part d’une personne qu’il détestait, il n’avait pas su comment réagir.
Aujourd’hui, c’était trop tard, et il se retrouvait coincé avec Kanda dans son salon. Autour d’une tasse de thé. Avec une coupelle de petits biscuits en plus ! Le pire, c’est que ce n’était pas la première fois et que Kanda commençait à avoir l’air chez lui ici. Même Hibino avait parfois l’impression qu’ils se voyaient tout le temps. La vision de Kanda dans le fauteuil de son salon à siroter du thé avec des petits biscuits devenaient de plus en plus familière…
• La prochaine fois, annonça Kanda, je pourrais apporter Fukumaru pour qu’ils jouent ensemble. Même si c’est très difficile de le faire entrer dans la caisse de transport. Comment fais-tu avec Marine ?
Hibino se racla la gorge, gêné. Toute adorable que soit Marine, il n’avait pas été aisé de la faire entrer dans sa boîte de transport. Il avait regardé sur internet pour trouver des astuces, par exemple en l’appâtant avec de la nourriture, mais elle était très réticente. Il se demandait si ça n’avait pas un rapport avec comment elle avait été traitée du temps où sa mère la gardait.
Il claqua la langue en y repensant : c’est certain que cette idiote futile ne devait pas prendre soin de Marine comme elle le méritait. Ça l’agaçait de penser que la première maîtresse de Marine avait pu être si désinvolte qu’elle lui ait laissé des séquelles.
• Le vétérinaire lui a prescrit un petit calmant et elle s’est laissée faire, admit-il. Elle n’aime pas tellement la boîte. J’ai commencé à chercher d’autres solutions. Par exemple, j’ai vu qu’il y avait des sacs transparents, ou encore des harnais, soit pour tenir l’animal en laisse, soit pour le porter comme dans un porte-bébé.
• Oh, mais c’est fantastique !, s’illumina Kanda. J’adorerais avoir mon petit Fuku en promenade, ce serait tellement mignon !
• Tu veux voir des photos ?, demanda Hibino en sortant son portable. J’ai mis les pages en favoris, je peux te montrer.
• Avec plaisir, répondit Kanda en se levant.
Il le rejoignit sur le canapé et Marine ne broncha pas, au contraire de Hibino, qui se sentit rougir.
Kanda se pencha contre son épaule pendant que Hibino tapotait sur son téléphone pour ouvrir les images.
• Là tu vois, c’est un sac à dos avec une sorte de bulle transparente qui permet au chat de voir son environnement. Tu as aussi le modèle sur roulette. Le problème c’est que quand il y a du soleil, l’animal peut vite avoir chaud. Mais sur une courte distance, ça peut être pratique.
Il fit défiler avec son pouce : 
• Mon préféré, c’est plutôt le sac kangourou, avec un fond moelleux renforcé en matériau lavable. Le harnais aussi peut être une solution, mais ça laisse des poils sur les habits. Ah d’ailleurs j’ai vu des brosses qui ont l’air très efficaces, c’est une marque allemande qui les produit. Ils n’en ont pas à l’animalerie où je vais d’habitude donc je pensais aller en centre-ville…
• Ça m’intéresse aussi !, s’enthousiasma Kanda. Est-ce que je pourrais venir avec toi ?
• On pourrait y aller tout à l’heure si tu en as envie, proposa Hibino. J’ai un peu de temps devant moi.
• Et moi mon cours est en début de soirée, indiqua Kanda. Ah je suis tout excité de faire cette sortie avec toi ! Je suis impatient de voir tous les articles qu’ils proposent !
Cela ressemblait fort à un rendez-vous galant et l’attitude de Kanda ne faisait que renforcer cette impression. Ce n’était pourtant pas ce que Hibino avait prévu - à moins que…
Il commençait à se poser des questions sur son propre comportement envers Kanda. Pourquoi, malgré ses réticences, finissait-il toujours par le réinviter si souvent ?
Pourquoi sa présence devenait de plus en plus réconfortante à mesure qu’ils se cotoyaient ?

• Lequel de ces plumeaux est le meilleur à ton avis ?, demanda Kanda, un plumeau dans chaque main. A moins que la canne à pêche soit meilleure ? Ah, je n’arrive pas à trancher !!
• Prends les deux, suggéra Hibino. Et laisse-moi la canne, tu en as déjà trois chez toi.
• Oui mais celle-ci a de l’herbe à chat dans la petit boule ici, désigna Kanda.
• Oh, pas mal. Prenons-en deux alors, un chacun. Je suis sûre que ma petite Marine adorera ça, en plus il y a même des petits poissons.
Le personnel de l’animalerie du centre-ville était caché derrière le rayon d’à côté pour les observer.
• Tu crois qu’ils sont en couple ?, demanda la jeune femme.
• Non, ils ont l’air de vivre séparés, répondit son collègue plus âgé.
• Ça, ça ne veut rien dire.
• Non mais à leur âge…
• Bah quoi leur âge ? Ce n’est peut-être pas facile de se mettre en couple avec un autre homme, encore plus à cet âge-là non ?
• Regarde Hibino, un petit serre-tête décoratif pour chien et chat !, appela Kanda en s’enfonçant dans les rayonnages.
Hibino soupira en se redressant. Il passa la main dans ses cheveux, avant de tourner ostensiblement le regard vers les deux intrus.
Les membres du personnel s’enfuirent et Hibino eut un second soupir plus lourd, avant de s’écrier : 
• Kanda, ne crie pas dans le magasin !!!
A la fin de leur petite séance de shopping, chacun avait dans les bras une montagne d’articles en tous genres ne laissant aucun doute sur leur amour pour leur animal de compagnie.
Kanda avait cet air lumineux des enfants le matin de Noël et Hibino, bien qu’épuisé, ne trouvait pas l’énergie de lui gâcher le plaisir.
Ils sortirent de la boutique chargés de deux grands sacs en papier contenant tous leurs articles.
• Si on allait prendre quelque chose à boire, proposa Hibino en pointant un café du doigt.
• Ce ne serait pas de refus, je meurs de soif, déclara Kanda en dégrafant son col de chemise pour s’aérer un peu.
Hibino déglutit, détourna le regard et fonça vers le café, traversant la rue sans regarder. Kanda la suivit au petit trop : 
• Hibino ! Attends !
Soudain une voiture freina brusquement et Hibino se retourna vivement, affolé.
Le conducteur sortit de son véhicule pour engueuler Kanda qui se confondait déjà en excuse.
• Je suis désolé, tout est de ma faute, dit-il en s’inclinant très bas. Je ne regardais pas où j’allais.
• C’est pas possible ça, s’égosilla l’automobiliste. Un vieux schnock qui oublie de regarder ? J’vais appeler les flics !
La main d’Hibino saisit celle de Kanda et il l’entraîna en courant vers la bouche de métro.
• Hey, revenez !!!, hurla le conducteur furieux resté au milieu de la route, se faisant klaxonner par les autres voitures.

A bout de souffle, les deux hommes reprenaient péniblement leur respiration tandis que le train arrivait à la station. Ils montèrent et s’assirent sur des sièges, posant leurs sacs à leurs pieds.
• Je suis navré, s’excusa à nouveau Kanda.
Hibino fit la moue en regardant ailleurs : 
• Ce type est allé trop loin. De quel droit il t’insulte ? Et puis d’abord il n’y a pas eu de casse, je ne vois pas pourquoi il s’énervait autant !
• Il a dû avoir peur. Les gens peuvent devenir agressifs quand ils ont peur, déclara Kanda avec philosophie.
En réponse, Hibino leva les yeux au ciel mais ne dit rien.
Quelques secondes passèrent dans le silence, puis il demanda :
• Bon, je connais un autre café qui est très bien, c’est dans deux arrêts, si tu veux toujours boire un coup bien sûr…
• Après toutes ces émotions, bien volontiers !, fit Kanda en souriant.
Hibino sentit son adrénaline remonter d’un cran et ses joues le brûler.
• Tss, siffla-t-il en regardant entre ses genoux, détaillant les articles dans son sac.

Les filles de la table d’à côté gloussaient en leurs jetant des regards en coin. Hibino faisait mine de les ignorer mais il avait bien remarqué qu’elles chuchotaient entre elles en les observant.
Kanda, quant à lui, semblait satisfait de siroter sa menthe à l’eau en dégustant un parfait à la framboise.
• C’est vraiment délicieux, tu es sûr que tu n’en veux pas ? Pour te remercier de ton aide…
• Je n’ai pas très faim, grommela Hibino en gardant les bras croisés, attendant que son café refroidisse un peu - il avait la langue sensible.
Il fit la moue : 
• Et puis tu n’as pas besoin de me remercier.
• Pourtant j’ai passé une excellente journée grâce à toi, s’exclama Kanda.
Hibino ne répondit rien, foudroyant du regard leurs voisines qui cessèrent de les fixer, avant de quitter enfin leur table.
• La journée n’était pas trop mal, finit-il par avouer.
Il héla une serveuse et réclama un moelleux au chocolat blanc, ce qui fit sourire Kanda.
• Pour pas que tu te sentes redevable, rétorqua Hibino à sa question muette.
Et ce n’était pas du tout pour faire durer leur rencard plus longtemps. Pas du tout.

Les deux pianistes se séparèrent à l’intersection où leurs chemins divergeaient.
• Tu ne veux pas que je te raccompagne. Tu es pas mal chargé, proposa Hibino.
• Non, ça ira. Et puis toi aussi tu es chargé, fit remarquer Kanda.
Hibino s’étrangla, piqué au vif, avant de marmonner : 
• Appelle-moi pour me dire le résultat de ces croquettes que tu as achetées…
• Je n’y manquerais pas. Toi, envoie-moi des photos de Marine avec ce collier de dentelles…
• Plutôt deux fois qu’une !, s’exclama Hibino avec enthousiasme. Je suis sûr qu’elle sera à croquer !!
Kanda esquissa un sourire un peu plus triste que d’ordinaire.
• Bon eh bien…bonne soirée.
• Bon cours !, lança Hibino en levant la main pour dire au revoir - avant de se rendre compte de son geste et d’abaisser la main.
Kanda, quant à lui, fit un geste élégant d’au-revoir - toujours si élégant - et s’en alla.
Hibino resta planté là un instant, le cœur battant, les idées en vrac. Il avait vraiment passé une super journée, malgré son bras gourd à cause du poids du sac.
• Eh merde, murmura-t-il en comprenant ce qui était en train de se passer.
Les rythme de son coeur devînt plus rapide. Il était définitivement perdu.
Les doigts tremblants, il prit son portable dans sa poche et tapa un sms : 
“La prochaine fois, je viens chez toi. Tiens-toi prêt, je ne préviendrais pas.”
La réponse de Kanda se fit sans attendre, ce qui serra le coeur d’Hibino : 
“J’ai très hâte.”

Date: 2023-09-07 06:29 pm (UTC)
From: (Anonymous)
D’aaww c’est tellement mignon. Un petit bonbon de douceur qui se savoure avec plaisir, à l’image du manga.

Hibino et Kanda sont adorables à gagater sur leurs chats. La scène où ils font du shopping pour leurs chats est tout simplement hilarante, on dirait deux futurs parents à faire les courses pour préparer la venue du bébé et comment ils ont l’intention de s’envoyer des photos de leurs chats avec les accessoires achetés pour eux haha. La scène où Hibino sauve Kanda est adorable aussi

Il y a aussi plein de phrases qui sonnent juste pour qui a un chat xD par exemple

« Mais comment pourrait-il envisager de se lever alors que Marine s’était lovée sur ses cuisses pour faire la sieste ? » c’est tout le dilemme quand on est parent d’un chat xD

« Hibino haïssait les bébés. Mais il aimait Marine comme un parent aimait son enfant, il n’avait aucun doute là-dessus. » ça, je peux comprendre xD les bébés ne m’attirent pas mais j’aime mes chats comme mes enfants ^^

Le titre est bien trouvé aussi, j'adore !

Bref, une lecture drôle et adorable, la pause plaisir après une longue journée au boulot. Merci !

Poisson d’avril

Date: 2023-09-10 11:59 am (UTC)
eilisande: (Default)
From: [personal profile] eilisande
Tellement adorable ce petit texte ! J'adore les employés de la boutique qui s'interrogent sur ces deux là !

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