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Titre : D'excellents souvenirs
Auteur : Elément déclencheur (Participant.e 12)
Pour : Poisson d'avril (Participant.e 9)
Fandom : La Voie du Tablier
Persos/Couple : Tatsu/Miku, Torajiô, Masa
Rating : K+
Disclaimer : La voie du tablier est un manga de Kōsuke Ōno publié en France par Kana et adapté en animé et live-action sur Netflix
Prompt : Fic - La voie du tablier – Tatsu/Miku – J’ignore si cela a été montré dans le manga mais ce serait intéressant de voir comment Tatsu a rencontré Miku et comment il en est venu celui qu’il est à présent. Tu peux simplement raconter leur première rencontre et l’impression que ça a laissé sur Tatsu, ou si tu le souhaites, aller plus loin et montrer la progression de leur relation et comment Tatsu en est ainsi venu à abandonner sa vie de yakuza pour l’épouser et devenir homme au foyer. Humour, fluff et romance bienvenus bien-sûr, comme à l’image de l’œuvre !
Quand il y repensait, leur première rencontre avait eu pour effet un amour indicible et immédiat. Miku avait su gagner son coeur en une fraction de secondes, sans qu’aucun mot soit échangé. C’était la magie de l’amour, et sa loyauté lui était entièrement offerte, et cela à tout jamais. Jusqu’à ce que la mort les sépare.
Le jour de leur rencontre, il était épuisé, blessé et couvert de sang, affalé contre le mur en train d’agoniser, la vision floue. Il pensait qu’il allait crever là, comme un chien, dans cette ruelle sordide et puante. Tout ça pour en terminer là. Vainement.
Miku était apparue dans sa vie sans aucun préavis, comme une soudaine éclaircie au beau milieu d’un typhon, un ange descendu du ciel - et c’était très cliché, Tatsu en avait parfaitement conscience, mais le sentiment était vrai, lui. Il n’y avait rien de plus exact pour décrire ce qu’il avait ressenti à ce moment-là, comme si la salvation en personne était descendue pour le prendre par la main et l’entraîner vers le cycle de la réincarnation - privilège auquel il ne pensait même pas avoir le droit après tous les crimes qu’il avait commis.
A ce moment-là, il était à la limite de tomber dans les vapes, mais elle l’avait soulevé à la seule force de ses muscles, comme s’il ne pesait rien du tout, pour le traîner jusqu’à son vélo, en râlant à propos du sang salissant son tailleur de travail.
Il s’était dit alors qu’elle l’emmenait à l’hôpital, et il aurait bien aimé la prévenir que ce n’était pas la peine, mais il n’avait alors pas la force de parler pour quoique ce soit.
Il avait sombré dans l’obscurité, trop surpris par les événements pour regretter à nouveau quoique ce soit.
Le réveil avait été rude, la douleur envahissant brutalement son corps alors qu’il regagnait ses sens.
Il était sous une couverture et lorsqu’il souleva celle-ci, il s’aperçut que ses plaies avaient été recousues et bandées. Une petite serviette tomba de son front quand il s’assit sur son futon et il l’examina avec un intérêt curieux avant d’examiner son environnement. Une chambre de fille tout ce qu’il y avait de plus banal - si l’on exceptait les très nombreux goodies d’animés de magical girls décorant entièrement la pièce
Enfin, l’ange qu’il croyait avoir seulement rêvé, entra dans la dite pièce, vêtu d’un vieux jogging tout défraîchi et un bol de miso dans les mains - à l’odeur plus que suspecte.
(Sa chère Miku n’était pas particulièrement connue pour ses talents de cuisinière. Mais au moins elle essayait toujours.)
Dès qu’elle le vit, elle hurla tel un ôni, un démon sorti des bois :
- Couché !!!
Et avant même d’avoir eu le temps de réfléchir - chose qu’il faisait assez peu souvent, il fallait bien le reconnaître - Tatsu se raidit et se rallongea aussi sec, complètement saisi par l’ordre autoritaire qui lui était adressé.
Satisfaite, la jeune femme s’agenouilla près de lui et remit soigneusement serviette et couverture à leur place, sur lui. Elle soupira et sa voix se fit plus douce :
- Il faut vous reposer. Vous pourrez repartir où vous voulez une fois en meilleure forme, mais pour l’instant il vous faudra patienter un peu…
Tatsu voulut lui demander pourquoi elle faisait ça. Elle avait dû voir ses tatouages, elle devait bien se douter de quel genre de personne il était.
Pourquoi l’avait-elle aidé ?
Mais sa bouche était sèche et il émit un râle flippant qui ressemblait au feulement d’un animal sauvage.
La jeune femme le regarda avec étonnement, avant de se taper sur le front.
- Ah mais oui, vous devez avoir soif ! Attendez, je reviens !
Et elle se releva, toutefois, avant d’avoir terminé son geste, le bras de Tatsu sortit du confort de son futon et il lui attrapa le poignet.
Il l’observa, elle l’observa, et c’était là qu’était arrivé le coup de foudre.
- Tu te fous de moi !, rugit Torajirô.
Ses mains continuèrent de préparer ses crêpes tandis qu’il foudroyait Tatsu du regard. Ce dernier eut un mince sourire, content d’avoir pu raconter toute son histoire sans même avoir été interrompu. C’était de bons, d’excellents souvenirs qu’il adorait raconter, bien qu’il n’en ait que très peu l’occasion. Il était heureux que Torajirô ait demandé.
- Je t’assure que c’est vrai, poursuivit-il. Et elle s’est occupée de moi pendant des semaines. Alors pour la remercier, pendant qu’elle était au travail, j’ai commencé à faire un peu de ménage, même si je n’étais pas très doué hein, et le soir on discutait en regardant Polycure à la télé, elle était tellement mignonne quand elle parlait de ce qu’elle aimait, et puis de fil en aiguille…enfin voilà, on s’est mariés, c'était tellement plus simple que de juste sortir ensemble…
- On dirait un scénario de drama, siffla le crêpier en servant les deux lycéennes qui attendaient devant son camion. J’y crois pas une seconde, c’est qu’un tas de bobards. Tu me feras pas croire que c’est ÇA le grand tournant de ton existence.
- Que tu y crois ou non n’a pas d’importance, souffla Tatsu d’un air menaçant en le regardant par-dessus ses lunettes. Après tout, c’est toi qui a posé la question.
Torajirô déglutit mais prit sur lui de ne pas se laisser décontenancer.
Sur le trottoir d’en face, le jeune Masa les salua d’un geste de la main. Il trottina vers eux comme un petit chien fou de joie :
- Yo ! Patron, qu’est-ce que vous faites de beau ? Hmmm ça sent bon dites donc !
- Si tu veux une crêpe il faut payer, rétorqua Torajirô avec sècheresse.
Masa soupira lourdement :
- J’ai pas un rond !
- Tu en aurais si tu te trouvais un travail honnête, déclara Tatsu en remontant ses lunettes sur son nez.
- Mais Patron…
Ce dernier lui tourna le dos pour approcher du camion de Torajirô. Il lui tendit de l’argent et Torajirô se mit à cuisiner en grommelant dans sa barbe. Bientôt, Tatsu récupéra deux crêpes, et il en tendit une à Masa sans faire de commentaire. Celui-ci s’illumina, les yeux brillants de larmes d’émotion, et prit la nourriture offerte de bonne grâce :
- Merci Patron, vous êtes le meilleur !!!
- Tu vois ces crêpes ? C’est le fruit du labeur. Elles sont délicieuses et grâce à elles, Torajirô fais vivre son commerce. Mais toi, tu fais vivre quoi ? Si tu veux être un homme, il te faut trouver ta voie et devenir indépendant.
Il se pencha sur Masa, l’expression terrifiante :
- Sans labeur, pas de crêpe, et sans crêpe, tu meurs. C’est compris ?
Masa s’étrangla avec sa crêpe.
C’est comme ça que Torajirô se retrouva avec un apprenti un peu stupide.
Auteur : Elément déclencheur (Participant.e 12)
Pour : Poisson d'avril (Participant.e 9)
Fandom : La Voie du Tablier
Persos/Couple : Tatsu/Miku, Torajiô, Masa
Rating : K+
Disclaimer : La voie du tablier est un manga de Kōsuke Ōno publié en France par Kana et adapté en animé et live-action sur Netflix
Prompt : Fic - La voie du tablier – Tatsu/Miku – J’ignore si cela a été montré dans le manga mais ce serait intéressant de voir comment Tatsu a rencontré Miku et comment il en est venu celui qu’il est à présent. Tu peux simplement raconter leur première rencontre et l’impression que ça a laissé sur Tatsu, ou si tu le souhaites, aller plus loin et montrer la progression de leur relation et comment Tatsu en est ainsi venu à abandonner sa vie de yakuza pour l’épouser et devenir homme au foyer. Humour, fluff et romance bienvenus bien-sûr, comme à l’image de l’œuvre !
Quand il y repensait, leur première rencontre avait eu pour effet un amour indicible et immédiat. Miku avait su gagner son coeur en une fraction de secondes, sans qu’aucun mot soit échangé. C’était la magie de l’amour, et sa loyauté lui était entièrement offerte, et cela à tout jamais. Jusqu’à ce que la mort les sépare.
Le jour de leur rencontre, il était épuisé, blessé et couvert de sang, affalé contre le mur en train d’agoniser, la vision floue. Il pensait qu’il allait crever là, comme un chien, dans cette ruelle sordide et puante. Tout ça pour en terminer là. Vainement.
Miku était apparue dans sa vie sans aucun préavis, comme une soudaine éclaircie au beau milieu d’un typhon, un ange descendu du ciel - et c’était très cliché, Tatsu en avait parfaitement conscience, mais le sentiment était vrai, lui. Il n’y avait rien de plus exact pour décrire ce qu’il avait ressenti à ce moment-là, comme si la salvation en personne était descendue pour le prendre par la main et l’entraîner vers le cycle de la réincarnation - privilège auquel il ne pensait même pas avoir le droit après tous les crimes qu’il avait commis.
A ce moment-là, il était à la limite de tomber dans les vapes, mais elle l’avait soulevé à la seule force de ses muscles, comme s’il ne pesait rien du tout, pour le traîner jusqu’à son vélo, en râlant à propos du sang salissant son tailleur de travail.
Il s’était dit alors qu’elle l’emmenait à l’hôpital, et il aurait bien aimé la prévenir que ce n’était pas la peine, mais il n’avait alors pas la force de parler pour quoique ce soit.
Il avait sombré dans l’obscurité, trop surpris par les événements pour regretter à nouveau quoique ce soit.
Le réveil avait été rude, la douleur envahissant brutalement son corps alors qu’il regagnait ses sens.
Il était sous une couverture et lorsqu’il souleva celle-ci, il s’aperçut que ses plaies avaient été recousues et bandées. Une petite serviette tomba de son front quand il s’assit sur son futon et il l’examina avec un intérêt curieux avant d’examiner son environnement. Une chambre de fille tout ce qu’il y avait de plus banal - si l’on exceptait les très nombreux goodies d’animés de magical girls décorant entièrement la pièce
Enfin, l’ange qu’il croyait avoir seulement rêvé, entra dans la dite pièce, vêtu d’un vieux jogging tout défraîchi et un bol de miso dans les mains - à l’odeur plus que suspecte.
(Sa chère Miku n’était pas particulièrement connue pour ses talents de cuisinière. Mais au moins elle essayait toujours.)
Dès qu’elle le vit, elle hurla tel un ôni, un démon sorti des bois :
- Couché !!!
Et avant même d’avoir eu le temps de réfléchir - chose qu’il faisait assez peu souvent, il fallait bien le reconnaître - Tatsu se raidit et se rallongea aussi sec, complètement saisi par l’ordre autoritaire qui lui était adressé.
Satisfaite, la jeune femme s’agenouilla près de lui et remit soigneusement serviette et couverture à leur place, sur lui. Elle soupira et sa voix se fit plus douce :
- Il faut vous reposer. Vous pourrez repartir où vous voulez une fois en meilleure forme, mais pour l’instant il vous faudra patienter un peu…
Tatsu voulut lui demander pourquoi elle faisait ça. Elle avait dû voir ses tatouages, elle devait bien se douter de quel genre de personne il était.
Pourquoi l’avait-elle aidé ?
Mais sa bouche était sèche et il émit un râle flippant qui ressemblait au feulement d’un animal sauvage.
La jeune femme le regarda avec étonnement, avant de se taper sur le front.
- Ah mais oui, vous devez avoir soif ! Attendez, je reviens !
Et elle se releva, toutefois, avant d’avoir terminé son geste, le bras de Tatsu sortit du confort de son futon et il lui attrapa le poignet.
Il l’observa, elle l’observa, et c’était là qu’était arrivé le coup de foudre.
- Tu te fous de moi !, rugit Torajirô.
Ses mains continuèrent de préparer ses crêpes tandis qu’il foudroyait Tatsu du regard. Ce dernier eut un mince sourire, content d’avoir pu raconter toute son histoire sans même avoir été interrompu. C’était de bons, d’excellents souvenirs qu’il adorait raconter, bien qu’il n’en ait que très peu l’occasion. Il était heureux que Torajirô ait demandé.
- Je t’assure que c’est vrai, poursuivit-il. Et elle s’est occupée de moi pendant des semaines. Alors pour la remercier, pendant qu’elle était au travail, j’ai commencé à faire un peu de ménage, même si je n’étais pas très doué hein, et le soir on discutait en regardant Polycure à la télé, elle était tellement mignonne quand elle parlait de ce qu’elle aimait, et puis de fil en aiguille…enfin voilà, on s’est mariés, c'était tellement plus simple que de juste sortir ensemble…
- On dirait un scénario de drama, siffla le crêpier en servant les deux lycéennes qui attendaient devant son camion. J’y crois pas une seconde, c’est qu’un tas de bobards. Tu me feras pas croire que c’est ÇA le grand tournant de ton existence.
- Que tu y crois ou non n’a pas d’importance, souffla Tatsu d’un air menaçant en le regardant par-dessus ses lunettes. Après tout, c’est toi qui a posé la question.
Torajirô déglutit mais prit sur lui de ne pas se laisser décontenancer.
Sur le trottoir d’en face, le jeune Masa les salua d’un geste de la main. Il trottina vers eux comme un petit chien fou de joie :
- Yo ! Patron, qu’est-ce que vous faites de beau ? Hmmm ça sent bon dites donc !
- Si tu veux une crêpe il faut payer, rétorqua Torajirô avec sècheresse.
Masa soupira lourdement :
- J’ai pas un rond !
- Tu en aurais si tu te trouvais un travail honnête, déclara Tatsu en remontant ses lunettes sur son nez.
- Mais Patron…
Ce dernier lui tourna le dos pour approcher du camion de Torajirô. Il lui tendit de l’argent et Torajirô se mit à cuisiner en grommelant dans sa barbe. Bientôt, Tatsu récupéra deux crêpes, et il en tendit une à Masa sans faire de commentaire. Celui-ci s’illumina, les yeux brillants de larmes d’émotion, et prit la nourriture offerte de bonne grâce :
- Merci Patron, vous êtes le meilleur !!!
- Tu vois ces crêpes ? C’est le fruit du labeur. Elles sont délicieuses et grâce à elles, Torajirô fais vivre son commerce. Mais toi, tu fais vivre quoi ? Si tu veux être un homme, il te faut trouver ta voie et devenir indépendant.
Il se pencha sur Masa, l’expression terrifiante :
- Sans labeur, pas de crêpe, et sans crêpe, tu meurs. C’est compris ?
Masa s’étrangla avec sa crêpe.
C’est comme ça que Torajirô se retrouva avec un apprenti un peu stupide.
no subject
Date: 2023-09-07 06:18 pm (UTC)C’est drôle, mignon et tout à fait fidèle à l’œuvre et aux personnages !
Miku lui présente un plat plus que suspect et le salue d’un « Couché !! ». Tatsu tellement surpris qu’il obéit instinctivement. Pas de doute, c’est le coup de foudre xD
J’aime beaucoup comment tu imagines leur première rencontre et leur première conversation, j’imagine bien les choses s’étant passées ainsi dans le manga.
L’apparition de Torajirô et de Masa est la cerise sur le gâteau. On est vraiment dans l’esprit de l’univers. Merci d’avoir répondu à ce prompt, c’était très sympa à lire !
Poisson d’avril
no subject
Date: 2023-09-10 12:53 pm (UTC)