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obscur_echange2025-06-01 08:56 am
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[Fic] Ce qui se passe..., Resident Evil, Luis/Leon [de Blank Dream, pour Smelly Socks]
Titre : Ce qui se passe dans les mines reste dans les mines
Auteur : Blank Dream (Participant.e 11)
Pour : Smelly Socks (Participant.e 9)
Fandom : Resident Evil
Persos/Couple : Luis/Leon
Rating : M
Disclaimer : Je ne possède pas l’œuvre
Prompt : Omegaverse AU Leon est un Omega et a sa Heat au milieu de l’histoire. Comment gère-t-il ça ? Accepte-t-il la proposition d’aide de Alpha/Beta Luis ?
Notes : Cher.ère inconnu.e j'espère que cette petite histoire vous plaira. Je suis partie sur Luis comme Bêta mais peut-être que je tenterais d'écrire sur Luis en tant qu'Alpha plus tard. Avec peut-être du smut si cela vous dit ᨐ
Il avait pris ses suppresseurs avant de partir en mission. Cela ne devrait pas arriver. Leon n'avait jamais arrêté de les prendre. Pourtant, il pouvait sentir dans son ventre la tension d'une chaleur à venir. Il n'avait pas oublié malgré qu'il avait arrêté d'en avoir depuis des années.
On ne pouvait pas oublier cette impression, pas quand cela était plus terrifiant que de devoir tirer sur des villageois infectés et courir dans une exploitation à l'abandon, de salle en couloir et de grands espaces à des lieux à peine assez grands pour un homme.
Leon ne pouvait pas oublier la terreur d'une chaleur. La douleur chaude dans son ventre qui allait devenir comme de la lave. C'était cette partie qu'il redoutait tant. Le pire n'était jamais la douleur, c'était ce qui venait ensuite alors que le vide prendrait forme et comment son corps réagirait. Leon serrait les dents. Il ne pouvait pas se permettre ça. Ashley avait besoin de lui et en mission il n'avait pas le temps pour une telle chose. Entré en chaleur tout en étant poursuivi dans des mines cachées sous un château espagnol n'allait pas rendre facile sa survie, loin de là. Leon n'avait pas besoin d'être un génie pour savoir que ce n'était pas une bonne idée.
Luis continuait de le guider, mais toutes les sorties avaient été volontairement bouchés ou détruite. Le temps pressait et avec elle ce que Leon ne pourrait retenir. Cela devait être Las Plagas. Le parasite devait s'être attaqué à ses suppresseurs dans son organisme. Luis n'avait pas d'autres hypothèses et n'aurait sans doute jamais pu le savoir en vue de la rareté des omegas, surtout dans des milieux si ruraux. Au moins Luis n'était qu'un beta. Il n'était pas encore dangereux même si Leon s'écartait brusquement dès que l'autre homme semblé inquiet pour lui.
Il ne pouvait pas s'en prendre à lui. Il n'avait pas confiance au moindre alpha. Il n'avait pas confiance en lui-même pour se battre contre la chaleur et quelqu'un. Leon se souvenait de ce qu'il avait entendu à l'armée. Comment il devait cacher ses suppresseurs de peur de voir les mots et plaisanterie devenir des actes. Mieux valait être trop prudent que pas assez. Avec ses médicaments il n'aurait plus jamais à revivre la peur de ce qu'il pourrait lui arriver.
À cause de ses parasites pourtant cela n'avait pas suffi. Les pas devenaient difficiles avec les crampes et son devoir de combattre. Comme il le redoutait, ce n'était pas le pire. La douleur devenait chaleur. Comme de la lave, désagréable au lieu d'être réconfortant. Le temps manquait et Leon n'arrivait plus à marcher. Il était forcé de prendre appui sur l'un des murs, la respiration saccader et difficile.
"Sancho ? " La voix de Luis semblait lointaine. Leon grognait une réponse qu'il ne comprenait pas lui-même. Il voulait soudaine ne plus être là, fuir, disparaître, tout ce qui pourrait le cacher loin de l'embrassement qui commençait en lui.
Le pire n'était pas la douleur qui avait empiré à chaque pas, se bloquant dans son ventre comme un serpent dans son bas-ventre. Le pire, c'était quand la chaleur rendait le monde de plus en plus fou. Il n'y avait soudainement plus rien, plus de serpent ou douleur. Seulement un vide que son corps criait de devoir combler.
Tout allait bien trop vite.
Même pour une première chaleur après des années de médications. Leon n'arriverait pas à tenir plus longtemps.
"Tout va bien Leon." La voix de Luis semblait douce. Leon sursautait en sentant un bras se glissait contre ses épaules pour l'aider à marcher. " On va trouver un endroit calme pour s'en occuper."
"Je ne veux pas… de ça…" Il ne voulait pas d'alpha ni quoi que soit. Leon était prêt à se battre et fuir si jamais Luis voulait l'aider. Il ne se laisserait jamais prendre, même en plein la chaleur. Il était préférable d'attendre que cela passe que de céder. Leon ne voulait pas que sa première fois soit à cause d'une maudite chaleur.
Il commençait à transpirer, de peur ou à cause de la chaleur cela n'avait pas d'importance. Son ventre se tordait. Il sentait ses cuisses s'humidifier lentement. Leon s'effondrait en tentant de partir et de marché de lui-même. Luis le rattrapait avant de s'écrouler sur le sol.
"Pas de panique. On va juste trouver un endroit calme pour attendre d'accord ?" Proposait Luis, tirant son bras pour le passer au-dessus de ses épaules et soulever Leon. "D'accord Leon ? Tu es d'accord Sancho ?" Redemandait le beta alors que Leon restait silencieux, respirant entre ses dents serraient en sentant son pantalon devenir humide. Il avait besoin d'autre chose, son corps voulait autre chose. Cela n'avait jamais été aussi rapide. Mais difficilement il hochait la tête, tentant de garder les idées claires aussi longtemps que possible.
Ses pieds traînaient sur le sol alors que Luis le guidait vers un nouvel endroit. La mission s'éloignait, aussi bien de son esprit que géographiquement. Il n'y avait plus rien qui aller. Penser devenait trop difficile, mêlant par la chaleur qui coulait dans ses veines. Leon avait peur, c'était son unique pensée quand la chaleur s'installer durablement entre ses reins. Le vide devenait de plus en plus grand, il luttait pour pleurer ou battre ses hanches à la recherche d'une stimulation.
Il ne se rendait pas compte qu'il avait arrêté de marcher. Frissonnant contre la couverture sur laquelle il était allongé. La peur revenait, plus forte que les coups de manque qu'il ressentait quand Luis se laissait tomber à côté de lui. Mais l'autre homme ne s'approchait pas autrement que pour poser sa veste sur lui.
Pas de geste déplacer. Pas de demande. Rien. Leon ouvrait péniblement les yeux pour voir Luis allumait l'une de ses cigarettes assit sur le sol, loin de deux pas du morceau de tissu que l'homme avait trouvé pour l'omega. Leon sentait à peine le souffle qu'il avait retenu être relâché. Timidement ses mains serraient la veste qui lui avait été offerte pour couvrir ses épaules. Il n'avait qu'à endurer.
Quand son corps verrait qu'aucun Alpha ne viendrait, cela devrait se calmer, au moins le temps de retourner à la surface. Là-bas, il pourrait trouver un médicament. Peut-être même que le marchand en avait. L'espoir faisait vivre. C'était tout ce qu'avait Leon alors qu'il sentait le vide de son ventre battre entre ses jambes humides.
Luis restait avec lui mais ne s'approchait pas. Les betas devaient sentir eux aussi les chaleurs, Luis devait sentir sa chaleur. Les parfums des omegas en chaleurs étaient comme une invitation. Un appel à la luxure que rendaient les Alpha fou et même les betas ne pouvait pas rester indifférent l'odeur de besoin des omegas. C'était terrifiant. Leon aurait été incapable de se défendre ou de refuser s'il avait proposé durant sa fièvre. Luis devait le savoir. Même un beta savait comment les omegas pouvait être faible dans ses moments-là.
Pourtant, l'autre homme ne bougeait pas, fumant sa cigarette et laissant l'odeur de la nicotine noyer un peu le parfum que Leon détestait malgré la douceur de la vanille presque sucrée. La peur n'arrivait pas complètement à disparaître avec les contractions et la désagréable sensation d'humidité entre ses cuisses.
Son corps allait finir par comprendre qu'il n'y avait personne pour lui et arrêter pour quelques heures de le torturer. Leon grognait dans un sanglot quand un coup de douleur le pénétrait. Comme si sa maudite nature le punissait pour se battre. Il n'allait pas céder. Leon serrait la veste de Luis entre ses mains, endurant sans demander. Il était plus fort que ça.
Luis ne bougeait pas, mais lui parlait parfois quand un gémissement plus proche d'un sanglot échappé à Leon.
"Tout pour toi príncipe azul." Répondait Luis après ce qui paraissait être d'interminable heure quand Leon le remercier de ne pas l'avoir touché, épuisait et n'arrivant pas totalement à reprendre assez de force pour se lever.
Il était dans un état horrible, son front couvert de sueur et son pantalon sale avec cette odeur de chaleur qui n'allait pas le quitter tant qu'il n'aurait pas trouvé de médicament.
"Tu aurais pu le faire, j'aurais été incapable de t'arrêter." Avec sa voix dure et son détachement, cela ressemblait à une critique. Leon ne savait pas confronter autrement. Merci semblait difficile. Plus difficile de lui laisser son dos quand il se battait ou de se séparer de la veste qu'il avait pu avoir pour passer sa chaleur.
Cela faisait sourire Luis comme-ci s'attendait à ça, enfilant de nouveau son habit sans prêter attention à l'odeur qui s'accrochait sans doute au cuir. Même la couverture qu'il avait trouvée devait sentir sa chaleur.
"Je sais. Mais si on doit le faire, cela sera avec ton accord Sancho. Je ne suis pas ce genre de Gilipollas." Et c'était tout. Luis lui souriait, offrant une blague et se remettait en route. Comme-ci ce n'était rien alors que pour Leon il venait d'apaiser l'une de ses pires craintes.
Pourquoi était-il surprit ? C'était juste Luis. L'homme qui arrivait à plaisanter même face à la mort, semblant si détachée de toute gravité comme-ci la vie était plus facile en se moquant d'elle, et de lui-même. Il savait parfaitement ce qu'il venait de faire. Il avait pleinement conscience du poids de ses mots et de ses actions pour Leon.
Avec un sourire Leon perdait un poids sur ses épaules. "Si on s'en sort vivant, peut-être que tu auras tes chances Don Quichot."
Cela serait certainement une raison de plus pour s'en sortir vivant. Avec la tête plus claire Leon pouvait reprendre sa mission et évité de songer à ce qu'il pourrait faire plus tard. Luis avait définitivement gagné sa confiance maintenant. Cela serait rude de faire miroiter un homme en vain. Dès qu'ils seront dehors, ou proche du marchand, Leon espérait trouver quelque chose pour l'apaiser en attendant de partir définitivement d'ici.
Auteur : Blank Dream (Participant.e 11)
Pour : Smelly Socks (Participant.e 9)
Fandom : Resident Evil
Persos/Couple : Luis/Leon
Rating : M
Disclaimer : Je ne possède pas l’œuvre
Prompt : Omegaverse AU Leon est un Omega et a sa Heat au milieu de l’histoire. Comment gère-t-il ça ? Accepte-t-il la proposition d’aide de Alpha/Beta Luis ?
Notes : Cher.ère inconnu.e j'espère que cette petite histoire vous plaira. Je suis partie sur Luis comme Bêta mais peut-être que je tenterais d'écrire sur Luis en tant qu'Alpha plus tard. Avec peut-être du smut si cela vous dit ᨐ
Il avait pris ses suppresseurs avant de partir en mission. Cela ne devrait pas arriver. Leon n'avait jamais arrêté de les prendre. Pourtant, il pouvait sentir dans son ventre la tension d'une chaleur à venir. Il n'avait pas oublié malgré qu'il avait arrêté d'en avoir depuis des années.
On ne pouvait pas oublier cette impression, pas quand cela était plus terrifiant que de devoir tirer sur des villageois infectés et courir dans une exploitation à l'abandon, de salle en couloir et de grands espaces à des lieux à peine assez grands pour un homme.
Leon ne pouvait pas oublier la terreur d'une chaleur. La douleur chaude dans son ventre qui allait devenir comme de la lave. C'était cette partie qu'il redoutait tant. Le pire n'était jamais la douleur, c'était ce qui venait ensuite alors que le vide prendrait forme et comment son corps réagirait. Leon serrait les dents. Il ne pouvait pas se permettre ça. Ashley avait besoin de lui et en mission il n'avait pas le temps pour une telle chose. Entré en chaleur tout en étant poursuivi dans des mines cachées sous un château espagnol n'allait pas rendre facile sa survie, loin de là. Leon n'avait pas besoin d'être un génie pour savoir que ce n'était pas une bonne idée.
Luis continuait de le guider, mais toutes les sorties avaient été volontairement bouchés ou détruite. Le temps pressait et avec elle ce que Leon ne pourrait retenir. Cela devait être Las Plagas. Le parasite devait s'être attaqué à ses suppresseurs dans son organisme. Luis n'avait pas d'autres hypothèses et n'aurait sans doute jamais pu le savoir en vue de la rareté des omegas, surtout dans des milieux si ruraux. Au moins Luis n'était qu'un beta. Il n'était pas encore dangereux même si Leon s'écartait brusquement dès que l'autre homme semblé inquiet pour lui.
Il ne pouvait pas s'en prendre à lui. Il n'avait pas confiance au moindre alpha. Il n'avait pas confiance en lui-même pour se battre contre la chaleur et quelqu'un. Leon se souvenait de ce qu'il avait entendu à l'armée. Comment il devait cacher ses suppresseurs de peur de voir les mots et plaisanterie devenir des actes. Mieux valait être trop prudent que pas assez. Avec ses médicaments il n'aurait plus jamais à revivre la peur de ce qu'il pourrait lui arriver.
À cause de ses parasites pourtant cela n'avait pas suffi. Les pas devenaient difficiles avec les crampes et son devoir de combattre. Comme il le redoutait, ce n'était pas le pire. La douleur devenait chaleur. Comme de la lave, désagréable au lieu d'être réconfortant. Le temps manquait et Leon n'arrivait plus à marcher. Il était forcé de prendre appui sur l'un des murs, la respiration saccader et difficile.
"Sancho ? " La voix de Luis semblait lointaine. Leon grognait une réponse qu'il ne comprenait pas lui-même. Il voulait soudaine ne plus être là, fuir, disparaître, tout ce qui pourrait le cacher loin de l'embrassement qui commençait en lui.
Le pire n'était pas la douleur qui avait empiré à chaque pas, se bloquant dans son ventre comme un serpent dans son bas-ventre. Le pire, c'était quand la chaleur rendait le monde de plus en plus fou. Il n'y avait soudainement plus rien, plus de serpent ou douleur. Seulement un vide que son corps criait de devoir combler.
Tout allait bien trop vite.
Même pour une première chaleur après des années de médications. Leon n'arriverait pas à tenir plus longtemps.
"Tout va bien Leon." La voix de Luis semblait douce. Leon sursautait en sentant un bras se glissait contre ses épaules pour l'aider à marcher. " On va trouver un endroit calme pour s'en occuper."
"Je ne veux pas… de ça…" Il ne voulait pas d'alpha ni quoi que soit. Leon était prêt à se battre et fuir si jamais Luis voulait l'aider. Il ne se laisserait jamais prendre, même en plein la chaleur. Il était préférable d'attendre que cela passe que de céder. Leon ne voulait pas que sa première fois soit à cause d'une maudite chaleur.
Il commençait à transpirer, de peur ou à cause de la chaleur cela n'avait pas d'importance. Son ventre se tordait. Il sentait ses cuisses s'humidifier lentement. Leon s'effondrait en tentant de partir et de marché de lui-même. Luis le rattrapait avant de s'écrouler sur le sol.
"Pas de panique. On va juste trouver un endroit calme pour attendre d'accord ?" Proposait Luis, tirant son bras pour le passer au-dessus de ses épaules et soulever Leon. "D'accord Leon ? Tu es d'accord Sancho ?" Redemandait le beta alors que Leon restait silencieux, respirant entre ses dents serraient en sentant son pantalon devenir humide. Il avait besoin d'autre chose, son corps voulait autre chose. Cela n'avait jamais été aussi rapide. Mais difficilement il hochait la tête, tentant de garder les idées claires aussi longtemps que possible.
Ses pieds traînaient sur le sol alors que Luis le guidait vers un nouvel endroit. La mission s'éloignait, aussi bien de son esprit que géographiquement. Il n'y avait plus rien qui aller. Penser devenait trop difficile, mêlant par la chaleur qui coulait dans ses veines. Leon avait peur, c'était son unique pensée quand la chaleur s'installer durablement entre ses reins. Le vide devenait de plus en plus grand, il luttait pour pleurer ou battre ses hanches à la recherche d'une stimulation.
Il ne se rendait pas compte qu'il avait arrêté de marcher. Frissonnant contre la couverture sur laquelle il était allongé. La peur revenait, plus forte que les coups de manque qu'il ressentait quand Luis se laissait tomber à côté de lui. Mais l'autre homme ne s'approchait pas autrement que pour poser sa veste sur lui.
Pas de geste déplacer. Pas de demande. Rien. Leon ouvrait péniblement les yeux pour voir Luis allumait l'une de ses cigarettes assit sur le sol, loin de deux pas du morceau de tissu que l'homme avait trouvé pour l'omega. Leon sentait à peine le souffle qu'il avait retenu être relâché. Timidement ses mains serraient la veste qui lui avait été offerte pour couvrir ses épaules. Il n'avait qu'à endurer.
Quand son corps verrait qu'aucun Alpha ne viendrait, cela devrait se calmer, au moins le temps de retourner à la surface. Là-bas, il pourrait trouver un médicament. Peut-être même que le marchand en avait. L'espoir faisait vivre. C'était tout ce qu'avait Leon alors qu'il sentait le vide de son ventre battre entre ses jambes humides.
Luis restait avec lui mais ne s'approchait pas. Les betas devaient sentir eux aussi les chaleurs, Luis devait sentir sa chaleur. Les parfums des omegas en chaleurs étaient comme une invitation. Un appel à la luxure que rendaient les Alpha fou et même les betas ne pouvait pas rester indifférent l'odeur de besoin des omegas. C'était terrifiant. Leon aurait été incapable de se défendre ou de refuser s'il avait proposé durant sa fièvre. Luis devait le savoir. Même un beta savait comment les omegas pouvait être faible dans ses moments-là.
Pourtant, l'autre homme ne bougeait pas, fumant sa cigarette et laissant l'odeur de la nicotine noyer un peu le parfum que Leon détestait malgré la douceur de la vanille presque sucrée. La peur n'arrivait pas complètement à disparaître avec les contractions et la désagréable sensation d'humidité entre ses cuisses.
Son corps allait finir par comprendre qu'il n'y avait personne pour lui et arrêter pour quelques heures de le torturer. Leon grognait dans un sanglot quand un coup de douleur le pénétrait. Comme si sa maudite nature le punissait pour se battre. Il n'allait pas céder. Leon serrait la veste de Luis entre ses mains, endurant sans demander. Il était plus fort que ça.
Luis ne bougeait pas, mais lui parlait parfois quand un gémissement plus proche d'un sanglot échappé à Leon.
"Tout pour toi príncipe azul." Répondait Luis après ce qui paraissait être d'interminable heure quand Leon le remercier de ne pas l'avoir touché, épuisait et n'arrivant pas totalement à reprendre assez de force pour se lever.
Il était dans un état horrible, son front couvert de sueur et son pantalon sale avec cette odeur de chaleur qui n'allait pas le quitter tant qu'il n'aurait pas trouvé de médicament.
"Tu aurais pu le faire, j'aurais été incapable de t'arrêter." Avec sa voix dure et son détachement, cela ressemblait à une critique. Leon ne savait pas confronter autrement. Merci semblait difficile. Plus difficile de lui laisser son dos quand il se battait ou de se séparer de la veste qu'il avait pu avoir pour passer sa chaleur.
Cela faisait sourire Luis comme-ci s'attendait à ça, enfilant de nouveau son habit sans prêter attention à l'odeur qui s'accrochait sans doute au cuir. Même la couverture qu'il avait trouvée devait sentir sa chaleur.
"Je sais. Mais si on doit le faire, cela sera avec ton accord Sancho. Je ne suis pas ce genre de Gilipollas." Et c'était tout. Luis lui souriait, offrant une blague et se remettait en route. Comme-ci ce n'était rien alors que pour Leon il venait d'apaiser l'une de ses pires craintes.
Pourquoi était-il surprit ? C'était juste Luis. L'homme qui arrivait à plaisanter même face à la mort, semblant si détachée de toute gravité comme-ci la vie était plus facile en se moquant d'elle, et de lui-même. Il savait parfaitement ce qu'il venait de faire. Il avait pleinement conscience du poids de ses mots et de ses actions pour Leon.
Avec un sourire Leon perdait un poids sur ses épaules. "Si on s'en sort vivant, peut-être que tu auras tes chances Don Quichot."
Cela serait certainement une raison de plus pour s'en sortir vivant. Avec la tête plus claire Leon pouvait reprendre sa mission et évité de songer à ce qu'il pourrait faire plus tard. Luis avait définitivement gagné sa confiance maintenant. Cela serait rude de faire miroiter un homme en vain. Dès qu'ils seront dehors, ou proche du marchand, Leon espérait trouver quelque chose pour l'apaiser en attendant de partir définitivement d'ici.
no subject
(Anonymous) 2025-06-01 06:42 pm (UTC)(link)Leon qui déteste ça et Luis qui l’aide en le respectant, c’est parfait !
Merci, merci beaucoup !
- Smelly Socks
no subject
(Anonymous) 2025-06-03 09:20 am (UTC)(link)- BlanckDream ᓚᘏᗢ